La vie est Hockey | Participants

Participants

Kévin Flamand
Nation: Atikamekw

Kévin est un adolescent de 16 ans enjoué et heureux dans la vie de nation Atikamekw. Sa famille est unie et l’encourage beaucoup dans le hockey. Il a un côté léger et joyeux qui fait en sorte qu’on l’aime tout de suite. Il joue présentement pour les Loups de La Tuque, une équipe de niveau Midget BB. Kévin joue au hockey depuis qu’il a 5 ans. C’est sa passion. Il a souvent été surclassé et il est habitué de jouer avec des plus vieux.

Kévin est un joueur naturel. Il a du talent et une belle confiance en lui-même. Sa plus grande force au hockey est sa vision du jeu – c’est un bon fabricant de jeu, selon son père. Il a aussi une belle agressivité sur la glace, dans le sens où il n’a pas peur du contact physique et il n’a pas peur d’aller chercher la rondelle dans les coins, et ce, malgré qu’il soit petit. Son talent et son attitude un peu « baveuse » (de ses propres aveux!) semblent d’ailleurs lui mériter la hargne des joueurs des autres équipes. Aux dires de son père, Kévin vit une grande frustration actuellement par rapport à ses coéquipiers: ils ne le suivent pas! Son calibre est supérieur. Sa quête pour le camp et le Championnat national autochtone est d’apprendre à être focus. C’est son défi! Il a tendance à s’éloigner du focus alors qu’il est sur le banc ou sur la glace. Il doit rester concentré.

Francis Gros-Louis
Nation: Huron-Wendat

Francis est un jeune homme à la forte personnalité. Ce costaud de 15 ans a confiance en lui et en ses capacités. Et il ne s’en laisse pas imposer. Il va au Séminaire St-François, une école privée avec un programme sport-étude de haut niveau. Il est dans le programme sport-étude hockey et joue dans l’équipe des Typhons de Québec, une équipe Midget Espoir du Séminaire. Il fait partie de l’élite des 15 ans, comme il le dit. Le matin Francis a des cours. L’après-midi, il fait de l’entraînement hors glace et sur glace pour le hockey seulement. Francis a donc un entraîneur hors glace et un entraîneur sur glace. Il est sur la glace au minimum 4 fois par semaine et la fin de semaine s’il a des matchs. L’entraînement hors glace au gymnase de l’école est fait de musculation, d’exercices de jambes et de fessiers pour améliorer la poussée, d’étirement et parfois de boxe. Francis fait partie d’un système sport-étude où on ne rigole pas avec la discipline et le sérieux de la chose.

S’il fait le camp et participe au championnat cette année, ce sera sa première fois. Son plus grand défi est de faire l’équipe en premier lieu et ensuite d’améliorer son lancer. Il devra aussi bien gérer l’intensité et le stress qu’apporte le championnat. Enfin, pour lui, l’enjeu le plus grand au cours de cette saison est d’accrocher l’oeil des recruteurs présents au championnat.

Pierre-Rick Jacob
Nation: Atikamekw

Pierre-Rick, d’origine Atikamekw, a 15 ans et vit à Manawan avec ses parents. L’année dernière, il jouait du calibre Bantam A en tant que centre ou ailier gauche. Il est en secondaire III et il parle français et Atikamekw. Il est l’ainé de quatre sœurs et un frère. C’est un gars sportif. Il fait aussi du basketball et du badminton. C’est un gars qui bouge. Il reste aussi s’entrainer à l’école après les cours.

Pour Pierre-Rick, le hockey est un sport d’équipe, mais c’est aussi un sport familial. Ce qu’il aime le plus du hockey, c’est le fait que ce soit physique, mais aussi le fait que ce sport demande de la discipline. C’est cette discipline qui lui permet de se surpasser. Sa plus grande force est sa bonne vision du jeu qui lui permet de faire des buts plus facilement. Sa plus grande faiblesse est d’arrêter et de continuer à patiner vers l’arrière. Sa quête et ses objectifs pour le camp et le Championnat national autochtone sont très simples: arriver à faire le camp, relever la tête et être plus proactif ainsi que de revenir avec une médaille.

Moreen Laloche
Nation: Atikamekw

Moreen est une jeune étudiante de 17 ans en secondaire V qui habite Trois-Rivières. Elle est de la nation Atikamekw. Après ses études, elle désire retourner vivre à Wemotaci. Moreen est une jeune fille extrêmement sympathique, proactive et déterminée, pour qui le hockey fait partie d’une vision plus grande… Elle fait présentement partie d’une équipe de filles de calibre Midget AA, les Rafales de la Mauricie en tant qu’ailier gauche. Quand Moreen embarque sur la glace pour disputer un match ou même pour un entraînement, elle n’est jamais seule : elle transporte dans son cœur et dans ses tripes les jeunes de la communauté de Wemotaci, d’où elle vient. « Je joue pour ma communauté ». C’est pour eux qu’elle s’entraîne. C’est pour eux qu’elle gagne des matchs. C’est aussi pour eux qu’elle a gagné la médaille d’or lors de deux Championnats nationaux autochtones. « J’ai un rêve », dit Moreen. Elle veut montrer aux jeunes de sa communauté qu’on peut avoir du plaisir et s’épanouir dans la vie. Et surtout, qu’on peut se surpasser. Et son outil pour leur montrer ça, c’est le hockey. « Je veux prouver aux jeunes qu’on peut tout faire! Pis j’ai choisi de leur prouver ça par le hockey ».

Sa plus grande force : son tir à 105 km/hre. Sa faiblesse: patiner à reculons. Ayant déjà participé au Championnat national autochtone deux fois, son premier objectif pour le deuxième camp est de ne pas se faire retrancher, son deuxième est celui de gagner une troisième médaille d’or au Championnat.

Amy-Léa Petiquay
Nation: Innue

Avant de jouer au hockey, Amy-Léa était une patineuse artistique. Elle n’avait jamais joué au hockey. Lorsqu’elle avait 4 ou 5 ans, son frère aîné de deux ans jouait déjà au hockey et son père était coach. Une journée, alors qu’il manque un joueur, le père d’Amy-Léa décide de l’habiller en joueuse de hockey, simplement pour qu’il y ait assez de joueurs. Ce moment allait signer l’arrêt du patinage artistique pour Amy Léa et son entrée dans le monde du hockey. Puis, à 9 ans, cette ancienne joueuse régulière douée pour compter des buts décide de faire l’école de hockey de Mashteuiatsh, mais comme gardienne de but. Elle n’avait jamais été gardienne de but, mais elle ne changera plus de position à partir de ce jour. Elle a eu la piqûre! Son équipe régulière est les Bulldogs de St-Félicien (Pee Wee BB), une équipe de gars. Elle

est cependant impliquée dans diverses autres équipes comme remplaçante ou pour gagner de l’expérience dans différents niveaux comme le Bantam CC. Malgré le fait qu’elle soit la seule fille parmi une équipe de garçons, son équipe gravite autour d’elle par son attitude positive et rassembleuse. Par contre, pour faire le camp et le championnat, elle devra remonter sa position de base parce qu’elle est trop basse. Son objectif est de faire l’équipe du championnat et même si elle n’est pas la première gardienne de but, elle sera tout de même très fière. Les Jeux olympiques sont son objectif à long terme.

Kehoe Picard
Nation: Innu/Atikamekw

Kehoe est un jeune de 17 ans très sympathique. Il est plus introverti qu’extraverti, mais quand même facile d’approche. Il est né à Chicoutimi et jusqu’à l’année dernière, toute sa famille habitait cette ville. Ses parents sont repartis à Obidjiwan et il vit maintenant seul en appartement depuis un an. Sa famille, tout de même, le visite fréquemment. Son père parle le montagnais et sa mère, l’Atikamekw, malheureusement il ne parle aucune des deux langues, mais les comprends.

Ce qu’il trouve le plus difficile dans tout cela, c’est trouver l’équilibre entre ses pratiques de hockey, son quotidien et les tâches ménagères en plus de ses études en sciences humaines au Cégep de Chicoutimi. Il arrive à bien à gérer ses obligations de la vie et trouve le temps d’être Kehoe le joueur de hockey, l’aspect qu’il préfère le plus. Sa grande force au hockey est le contact physique. Il aime le hockey parce que c’est un sport qui est actif, ça bouge toujours! Sa faiblesse: son coup de patin. Il entend travailler là-dessus. Son objectif pour sa deuxième participation au camp est de faire l’équipe, mais également de faire partie du premier trio. Il espère aussi de se faire remarquer par les recruteurs , ce qui lui permettra de pousser sa carrière de joueur de hockey plus loin.

Patrick Saganash
Nation: Atikamekw

Patrick est un grand au coeur tendre de 17 ans de la nation Atikamekw. Il est généreux dans ses propos et ses émotions. Il a une belle profondeur qui le rend très sympathique. Son équipe, Les Loups de La Tuque, est dans la catégorie Midget BB. Sa plus grande force au hockey est son jeu défensif. Cependant, les efforts et le cœur que Patrick met à l’entraînement et dans les parties qu’il dispute au hockey sont grands. C’est là son caractère distinctif. C’est sa détermination et son attitude positive. Patrick est aussi reconnu pour être un bon communicateur avec ses coéquipiers, sur la glace et à l’extérieur de la glace. Malgré sa stature, un des plus grands défis de Patrick au hockey est d’être physique, de jouer contact. Ce n’est pas naturel chez lui. Il a de la difficulté, mais il apprend. Son objectif au sein de cette saison est le camp de sélection et le Championnat national autochtone. L’an dernier, il n’a pas choisi au premier camp et il n’a jamais participé au Championnat, il espère donc faire mieux cette année.

Étienne Sioui
Nation : Huron-Wendat

Étienne, c’est un petit gars blond aux yeux bleus. C’est de la douceur en barre! Son père Daniel est Huron-Wendat et sa mère Johanne vient des îles de la Madeleine. Ils ont un autre garçon, Charles-Antoine, 11 ans, qui joue également au hockey. Étienne est né et a grandi aux îles jusqu’à l’année dernière. Toute la famille est revenue vivre à Wendake l’année dernière, pour le hockey justement. Parce qu’aux îles, après la ligue mineure, il n’y a plus que les ligues de garage. Ils ont donc quitté la famille des îles, les amis et ils ont plié bagage pour revenir à Wendake, la ville d’origine de Daniel. C’était leur façon de permettre à Étienne et son frère de vivre le hockey jusqu’au bout. Daniel, son père, est positif, mais réaliste. Il sait que la LNH, c’est pour une minorité seulement. Mais il veut faire vivre le « trip » du hockey à ses gars maintenant : le trip de gang, les voyages, les émotions fortes des victoires. Le hockey, c’est d’ailleurs toute leur vie de famille! Étienne va à l’école Champigny, dans un programme multisports: cross fit, boxe, ski, hockey… Il joue au hockey avec le Frontenac, pour la Ville de Québec et non pas dans son programme scolaire.

Sa force au hockey: il est un défenseur offensif, il fait de belles sorties de zone. Sa faiblesse réside dans son caractère, il n’a pas assez agressif selon sa mère. Pour le camp et le championnat, son plus grand défi est de faire face à des joueurs beaucoup plus gros que lui. Étienne est mince et un des plus jeune, âgé de 14 ans. Son but : jouer dans la Ligue majeur mineure du Québec!